Welcome back In Flames?

Il est un peu tôt pour en tirer des conclusions hâtives mais j'ai bon espoir.
Tout en ce vendredi 11 Janvier, présageait une belle journée.
Déjà, c'est Vendredi.
Ensuite, il neige.
Enfin, aujourd'hui sort le dernier Mario sur Switch; aujourd'hui sort l'album de Soilwork; aujourd'hui je reçois mes manettes de la mort : Yoshi et Bowser. Et franchement, elles sont quand même badass, regardez moi ça!

 

BREF.

Malgré ça, Il restait un petite ombre au tableau. Aujourd'hui, c'était aussi la sortie du dernier single d'In Flames.
Et alors autant dire que les gus je les attendais au tournant.
Pour rappel, je suis fâchée avec In Flames depuis bientôt deux ans. Et si vous voulez en connaître la raison, je l'avais expliquée en partie dans la review de leur passage à Strasbourg: Ici!

C'est étrange cette réaction que j'ai faite après ça.
Comme je l'explique dans mon article cité au dessus, j'ai découvert In Flames avec Soudtrack to your escape.
Un bon album que j'ai énormément écouté lorsque j'étais à la fac.
On était sur du death mélodique, le groupe avait déjà entamé un changement par rapport à leurs opus précédents qui étaient beaucoup plus agressifs, mais ça restait quand même vachement punchy et vocalement, Anders Frieden gueulait toujours pas mal.
Je suis quelqu'un de curieux.
Quand la potesse en chef est arrivée dans ma chambre étudiante, l'album encore sous blister me demandant de le passer, j'étais un peu sceptique. A l'époque, je n'écoutais pas du tout ce genre de metal, j'étais plutôt dans le néo goth finlandais, aux riffs lourds et voix mielleuse.
Donc l'attaque à l'In Flames gueulard et au riffs et grooves de batteries ultra rapides, c'était un peu violent pour mes oreilles encore vierges de ce genre de compos.
Mais j'ai bien aimé. Musicalement, ça m'a parlé, et donc j'ai été fouiner un peu plus et ai écouté les albums précédents. Et, oh blasphème, je n'ai pas vraiment aimé les vieux albums. C'était encore trop agressif pour moi, j'étais pas prête xD.
Le seul a être passé au travers des mailles du filet était Reroute to remain. Ceux d'avant, c'était niet.
Donc j'ai écouté en boucle ces deux là, et j'ai commencé à suivre le groupe, voir ce qu'ils faisaient, dans quelle direction ils allaient, etc.
S'en sont suivis les albums Come Clarity, A sense of purpose, Sounds of a playgroung fading, Siren Charms, Battles.
Quand j'aime un groupe, je tâche du mieux que je peux de le soutenir. Je vais en concert, je prends un T-shirt au merch, et tout naturellement, j'achète l'album (et oui, même à l'ère du numérique et du streaming, j'achète encore des CD ^^). Et, en toute logique, c'est ce que j'ai fait avec In Flames. Je précommandais les albums.
Jusqu'à Sounds of a playgrounf fading. Cet album a sonné le virage qui a commencé à me déplaire dans In Flames.
L'album n'est pas mauvais en soi, il a même de petites pépites comme Liberation qui est un morceau agréable à l'écoute, différent de ce qu'ils faisaient habituellement, et malheureusement, annonciateur d'un tournant qui n'allait pas me plaire.
Ensuite, je n'ai plus acheté d'album d'In Flames. A la sortie de Siren charms, j'étais déjà sceptique quant à l'évolution du groupe. Mes playlist ont commencé à changer. In Flames, ce n'était plus trop ma tasse de thé.

2015, 2016, les oiseaux quittent le nid. Le batteur (présent depuis 1998) quitte le groupe, et n'est pas tendre du tout quant à la tournure que prend le groupe musicalement. 6 mois plus tard, c'est au tour du bassiste de claquer la porte après 18 ans de bons et loyaux services. En général, quand ça s'effrite comme ça, ça pue du séant.
Et ça ne loupe pas, Battles sort, avec son lot de morceaux à la qualité plus que discutable. La tournée est annoncée, je n'ai certes pas acheté l'album, mais aller se faire une idée en live peut peut-être me permettre une approche différente (les morceaux de Siren charms en live sont bons par exemple!). Et la déception est grande (cf review postée précédemment).

Cet enchaînement de déceptions, ce grand huit des émotions, c'est un peu compliqué à expliquer.
Ma réaction après Battles, et après cette fichue tournée. Cette aversion que j'avais à la moindre écoute d'In Flames, c'est assez impressionnant. Vous savez, c'est quasiment inexplicable, j'en étais au point où ce dernier album et cette dernière tournée m'avaient tellement laissé un mauvais souvenir que rien que l'idée de mettre un morceau avec la voix d'Anders, ça me rendait malade. Quand, dans mon flow deezer, un riff annonciateur d'In Flames commençait, une expression de dégoût arrivait sur mon visage et c'était plus fort que moi, je devais zapper. Entendre Anders Frieden me faisait presque automatiquement lâcher un "oh ta gueule toi" avant de zapper également.
Et c'est super bizarre comme réaction, car il ne s'agissait pas seulement de morceaux des deux derniers albums, non. Même les plus vieux morceaux, ceux écoutés plus que de raison quelques années auparavant, ceux devant lesquels j'étais comme une dingue en live (My Sweet shadow bordel!), même ceux là me dégoûtaient. Bravo les gars, vous aviez réussi un truc improbable.

Alors quand cet automne, j'ai vu sur les réseaux sociaux les teasers d'un nouvel opus, avec l'annonce de la sortie de prochains morceaux, j'étais à la fois impatiente et fébrile.
Impatiente car, malgré cette aversion, je voulais voir s'ils allaient continuer dans leur lancée de pop insignifiante.
Fébrile car, en fonction de la qualité des morceaux, ça signait définitivement ma rupture avec un groupe qui avait fait mon adolescence.

Le mois dernier, le groupe annonce le premier single par le biais d'un teaser : I am above - teaser
Je suis ravie, j'entends du bon riff, et un bon chant qui me plaît bien. Jour de la sortie, je vais sur Deezer (je n'ai pas forcément le réflexe youtube) et tombe sur This is our House.
LA DÉCEPTION. Là je me dis, mais le teaser était bon, il s'est passé quoi putain. Je vais sur youtube, et là, surprise, je tombe sur I am above, le vrai morceau du teaser.
I am above - morceau complet
Et là, je suis teeeeeeeellement rassurée. C'est con hein, c'est qu'une chanson.

Du coup, niveau sentiments, j'étais en 50/50.
Un bon morceau, un morceau définitivement pas à mon goût.

Cette semaine teaser du prochain morceau sur Facebook : Teaser
Le riff, la voix, je reste un peu sur ma faim à la coupure, avec une telle impatience!!

Arrive enfin le jour de la sortie. Ce même jour où sortent donc Mario, l'album de Soilwork etc.
La première chose que je fais en allumant mon ordi : deezer, In Flames. New: I, the mask.

ET JE ME PRENDS MA PREMIÈRE CLAQUE DE LA JOURNÉE.
I, the Mask

Je me sens rassurée. Et c'est con hein. Parce qu'on parle de musique. Je ne connais pas les gus personnellement, c'est pas comme si je me séparais d'un ami, de mon gus perso, et pourtant je crois que j'étais pas prête encore à abdiquer et à tourner la page.
Et là, ce morceau qui me redonne foi en le groupe. Qui me redonne l'impatience de la sortie du prochain album et d'une tournée!
Alors on n'est pas encore au stade de la précommande. Chat échaudé craint l'eau froide qu'on dit hein. Donc, une fois n'est pas coutume, je vais écouter l'album en streaming avant de l'acheter s'il est bon.

Par contre, on est quand même sur une bonne dynamique, à tel point que j'ai remis du In Flames dans mes playlists.
L'album sort en Mars, alors Welcome back In Flames?